Am Samstag, den 14. August, trafen wir in Bibinje ein. Wir
stellten unser Gespann an de Marina an einer breiten Straßengabelung mit
Hinweis auf 5 Autocamps ab und nahmen unsere Fahrräder. Noch während wir
diese3 vom Hänger nahmen, kam eine Frau im Auto uns wollte uns sagen,
dass dies kein Campingplatz sei und wir mögen ihr auf ihren Platz
"Autocamp Punta" folgen. Wir sagten ihr, dass wir erst mit den
Fahrrädern die Plätze erkunden wollten. Von den 5 Campingplätzen wäre
nur der Autocamp Kero groß genug gewesen. Einer Eingebung folgend,
fuhren wir die Straße weiter, wo unsere Freunde direkt am Meer ein
Olivenhain haben. Dort sah ich den R4 von unserem Freund Roco am Ende
seines Grunsdstücks stehen. Ich schaute die Mauer hinunter und dort
stand er: "der alte Mann und das Meer" (er ist 78 Jahre alt).
Vorsichtig, um ihn nicht zu sehr zu erschrecken, rief ich :"Roco"
Er guckte auf, lachte und rief: "das Berndl" (wie ich später erfuhr, war
er über unsere Ankunft schon durch seine Tochter, unsere Freundin Edita,
informiert).
In seinem Wienerisch angehauchten kroatischen deutsch sagte er: "Kommt
ihr zu mir auf die Punta, könnt ihr stehen, so lang ihr wollt. Geb ich
euch Schlüssel, könnt ihr baden. Jetzt aber erst trinken
Begrüßungs-Schnaps."
Ich zeigte ihm ein Foto von unserem Hänger und er meinte: "Man ist des
ein schönes Haus, machen wir Gebüsch platt neben dem Tor dann kannst du
eini fahren und dich hier hinstellen.
Ich fuhr mit dem Fahrrad zurück, holte den Hänger und wirklich fuhren
wir neben dem Tor durch eine mit der Schüppe platt geschlagene
Brombeerhecke auf den Olivenhain. Nachdem der Hänger stand, gab es in
seinem Felsenzimmer (in die Küste eingegraben) einen Begrüßungs-Schnaps.
Da stehen wir nun seit 5 Tagen, haben mit den Grundstücksnachbarn, einer
deutsch-kroatischen Familie aus Koblenz schon Bekanntschaft geschlossen
und die Feste in Bibinje mitgefeiert, aber alles der Reihe nach.
Am Sonntag war in Bibinje die Prozession
"Maria Himmelfahrt" und abends ein Konzert einer Kroatischen Gruppe. Um
Mitternacht wurde das Fest des heiligen Rochus (Dorfheiliger) mit einem
riesigen Feuerwerk im Hafen eingeläutet.
Am Montag Morgen war dann wieder Prozession, diesmal zu Ehren des
heiligen Rochus, anschließend wurde in der Familie unserer ein Lamm
gegessen, das Roco seit 6 Uhr morgens auf dem Grill hatte.
Es war die ganze Familie anwesend und auch wir waren eingeladen, an dem
Festmahl teilzunehmen. Natürlich dauerte das Mal bis 17.00 Uhr. Wir
blieben bis 20.00 Uhr.
Abends war dann wieder ein Konzert im Dorf, wir aber hatten mehr Lust,
mit unseren Grundstücksnachbarn ein Bier zu trinken, denn wir waren
eingeladen und wollten nicht unhöflich sein. Außerdem lernen wir gern
neue Leute kennen.
Am Dienstag haben wir mit dem Sohn von Edita, Stefan, einen
Ausflug gemacht zum "Rio Pecos" aus dem Winnetou I- Film.
Zunächst kauften wir im "Mercator" einen VIP-USB-Stick mit
Internetzugang. Es war kein Problem, den Stick zu bekommen und wir
brauchten nicht einmal Namen oder Anschrift anzugeben, geschweige denn
einen Pass vorweisen.
Vom "Winnetou-Plateau aus hatten wir einen herrlichen Blick auf das
Flusstal. Das nächste Mal nehmen wir Bergsteigerausrüstung und Badezeug
mit und steigen hinab zu den Fluten.
Über die alte Hauptstraße ins Landesinnere fuhren wir dann über den Pass
und über eine Straße auf dem Hochplateau Richtung Autobahnanschluss.
Unterwegs stießen wir auf eine neue, große Gaststätte, wo wir zum Essen
einkehrten. Es war die Gaststätte "Lika" und für 220Kn (32€) aßen wir zu
dritt vorzüglich. Ich habe ein Bild der Gaststätte mit den GPS-Daten
unten eingestellt. Diese Leute glauben an die Zukunft in einer
Hochebene, in der viele Häuser noch die Spuren des Krieges zeigen.
Abends waren wir dann auf der Punta, wo unsere Grundstücksnachbarn einen
"Pineau" mit uns tranken. Es war ein netter Abend.
Heute Morgen (Mittwoch) fuhr ich mit Roco in seinem R 4 von 1979 nach
Zadar zum Markt. Ich hatte sie in ein Restaurant einladen wollen aber
"Restaurant nix gut, weißt du nie ob die gutes Olivenöl nehmen für
Fisch. Fisch muss drei mal schwimmen, im Meer, im Olivenöl und im Wein.
Machen wir bei mir".
Also kauften wir Fisch auf dem Markt, den ich nach langem hin und her
auch bezahlen durfte und der wurde dann heute gegrillt. Ich lernte, wie
man entschuppt, ausnimmt, säubert, in Olivenöl, Salz, Pfeffer und
Knoblauch einlegt und anschließend grillt.
Zusammen mit Edita, Stefan, Roco und Maria ließen wir es uns gut gehen.
Zur Siesta fuhren wir auf die Punta und gleich geht es nach Zadar |
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Le
samedi 14 août, nous avons atteint la petite commune de Bibinje. Nous
avons trouvé une bifurcation assez grande pour laisser notre convoi et
avons pris nos vélos pour aller explorer les campings qui se trouvent en
bord de mer. Nous n'étions pas encore sur nos vélos qu'une dame, en
voiture nous accoste et nous dit qu'il est interdit de camper ici.
Bernard parle en anglais et lui explique que nous cherchons un camping.
Elle nous dit de la suivre car elle connait le meilleur de la ville (en
fait elle en est la propriétaire) Nous la suivons et nous constatons que
son camping est certes mignon mais trop petit. Sur les 5 campings vus,
seul un, le Camping Kero) aurait fait l'affaire.
Comme nous
n'étions pas loin du terrain de Roko qui connait Bernard depuis trente
ans et chez qui nous avions déjà passé quelques jours avec notre Rapido,
nous poussons jusque là et nous voyons sa 4 L, garée à l'ombre des
oliviers. Bernard l'appelle doucement par dessus le muret qui donne sur
la mer et il n'a pas l'air trop surpris de nous voir. Nous buvons
ensemble une liqueur de sa fabrication et il nous demande où nous
sommes. Nous lui expliquons et il dit de suite que nous pouvons nous
installer chez lui. Nous sommes septiques et lui disons que nous avons
maintenant un grosse caravane. Cela ne le démonte pas et il nous
explique qu'il faut seulement aplatir un peu l'herbe du remblai et que
nous pouvons passer. Aussitôt dit, aussitôt fait et nous voilà sur la
même place qu'il y a 6 ans ! Ici, c'est le paradis !! Nous sommes seuls
sous les oliviers, fond sonore le chant des cigales, la vue de la
terrasse plonge sur la mer et en face l'île de Pasman (pachman) nous
ferme l'horizon.
Le dimanche 15
août, c'est la procession en l'honneur de Marie et toutes la ville
défile en tenue de fête et en chantant. Nous suivons le cortège avec
Édita, Isabelle et ses enfants. Le soir, c'est un groupe pop qui donne
un concert sur la plage et vers minuit le feu d'artifice achève les
festivités.
Le lendemain,
c'est la Saint Roch et la fête patronale de la ville. Nous sommes
invités par Roko ( Roch en croate) pour manger le mouton comme de
coutume chaque année. Toute la famille est là et Roko s'est levé depuis
6 heures pour mettre la bête à cuire (la veille il l'avait préparée et
installée sur la broche).
Outre la viande du mouton, le menu comporte
une soupe de pot-au-feu, suivi par la viande du pot-au-feu servie avec
une salade de tomates et pour finir café et gâteaux. Inutile de vous
dire que nous avons aisément sauté le repas du soir.
Vers 20 heures,
nous avons quitté la famille et sommes allés à notre roulotte sans
écouter le concert donné dans le stade de la ville par un chanteur très
connu des croates. Le voisin qui touche le terrain où nous sommes nous a
invité à boire une bière (c'est un croate marié à une allemande de
Coblence) Nous discutons une bonne heure assis dans leur jardin.
Le mardi, nous
partons en excursion avec Stephan (le fils d'Edita) pour voir des
gorges dont J'ignore le nom et qui servirent de décor pour le tournage
d'un western très connu en Allemagne: "Winnetou" ( Pierre Brice y tient
un des rôles principal). L'endroit est fascinant: La sensation d'avoir
franchi l'océan et d'être dans l'ouest américain sans avoir fait plus de
50 km. Sur la route du retour, nous mangeons dans un restaurant flambant
neuf dans un endroit assez isolé.
Le mercredi,
nous
voulions inviter Edita et ses parents (Roko et Maria) pour manger un bon
poisson au restaurant. Mais ils refusent. Ils disent qu'ils aiment
beaucoup mieux manger du poisson préparé par Maria. Nous trouvons un
compromis et nous leur proposons d'acheter le poisson (c'est Bernard et Roko qui vont s'en procurer au marché de Zadar) et moi je me propose
pour la plonge.
Nous assistons à la préparation des daurades : elles
sont vidées, écaillées et lavées presque religieusement par Maria.
Ensuite elle incise leur ventre, les installe dans un plat creux et
verse de l'huile d'olive de leur cru. De l'ail, du sel, du poivre et du
cèleri complète l'habillage des jolies daurades. Rien que de regarder,
l'eau nous en vient à la bouche!! Ensuite c'est Roko qui passe à
l'action et nous cuit ce bel ensemble au feu de bois (d'olivier S.V.P.)
Il nous reste plus qu'a déguster, servi avec des pommes de terre, un
risotto et une salade verte (cueillie dans le jardin de Maria) Un repas
comme celui-ci, cela n'a pas de prix!! Mon seul regret, je n'ai pas eu
le droit de faire la vaisselle, j'ai été tout juste autorisée à
débarrasser et essuyer la table... |