Mittags brachen wir vom Campingplatz
auf. Bis Sarajevo sollten es 160 km sein aber aufgrund der Straßen
durchs Gebirge war mit 3 Stunden Fahrzeit zu rechnen.
Nach etwa 1,5 Stunden Fahrzeit, wir hatten zwischenzeitlich den 920 m
hohen Kormar-Pass überwunden und Travnik passiert, hielt ich an einem
direkt an der Straße liegenden Restaurant. An der Straße war ein Schild
mit einem Lamm am Spieß abgebildet und ich wollte endlich Lamm essen.
Die von der Straße abgeschirmte Terrasse war ganz aus natürlichem Holz
und lag an einem kleinen Bach, was wie eine natürliche Klimaanlage
wirkte.
Als ich den Kellner in Englisch ansprach, antwortete er: "Wir können
auch deutsch reden." So bestellte ich Lammfleisch, das gemischt und kalt
serviert wurde, aber köstlich war und Hélène bekam zwei in Salzkruste
gegrillte Forellen, das ganze abgerundet mit gemischtem Salat (Tomaten
und Gurken) und Brot. Mit einer Tasse Mokka zum Abschluss bezahlten wir
35 Mark (17,50€).
An der Straße entlang waren nun Industriegebiete und Einkaufsmärkte und
ich versuchte erneut mein Glück, einen Ersatzreifen zu bekommen. Im
dritten Auto-Teilehandel mit dem Firmenlogo Goodyear konnte man mir
helfen. Der freundliche junge Mann telefonierte etwa 5 Häuser dieser
Kette und Nissan Sarajevo und Nissan Mostar an. Keiner hatte den Reifen.
Wie ich erfuhr, war die normale Größe auf den Navaras ein 16"-Reifen ich
brauchte 17". Endlich, in Ljubuski, dorthin wollen wir eh noch wegen der
Kravica-Wasserfälle, fand sich ein Händler, der den Reifen vorrätig
hatte und sogar gleiche Marke und Typ. Wir werden uns Ende der Woche
weiter darum kümmern. Jetzt erst mal die letzten 100 km Richtung
Sarajevo.
Das letzte Stück der Strecke ist Autobahn, dann ging es aber noch durch
eine Innerstädtische Baustelle im Schritttempo bis zum Abzweig Ildiza.
Da der Campingplatz nicht ausgeschildert ist, fragte ich einen
Autofahrer neben mir und er geleitete mich die letzten 2 km bis zum
Platz.
Ich gab meinen Ausweis ab und wir konnten uns auf dem großzügigen Platz
einen Stellplatz (nicht parzelliert) aussuchen.
Wir brauchten Bewegung und entschlossen uns, mit den Rädern zur etwa 4
km entfernten Bosna-Quelle zu fahren.
Eine Platanenallée von ca. 3 km auf der Fußgänger, Fahrradfahrer und
Pferdekutschen unterwegs waren, führte zur Quelle.
Quelle? ..... das hatte ich mir kleiner vorgestellt. Ein riesiges
Quellgebiet, ein Park mit kleinen Quellläufen, und Quellseen in vielen
Größen, alles durch Wege und Brücken erschlossen, DAS Naherholungsgebiet
der Einwohner von Sarajevo. Ich hatte nicht einmal meinen Fotoapparat
dabei. Wir radelten zurück zum Campingplatz.
Nach einem kleinen Abendessen aus Melone, Brot und Tomatensalat
entschlossen wir uns, nach dem Rat eines niederländischen Ehepaares
(Platznachbarn), mit dem Auto nach Sarajevo zu fahren und Sarajevo "by
night" zu erleben. Einen Parkplatz fanden wir gegenüber dem Rathaus und
dann warfen wir uns ins Gewimmel. Wir waren überwältigt. Nie hatten wir
eine solche Menge von flanierenden, herausgeputzten, attraktiven
Menschen gesehen. Die Läden hatten auf und die Cafés, Bars und
Gaststätten waren bis auf den letzten Platz besetzt. Es herrschte eine
wunderbare, fröhliche Atmosphäre von wirklich Mitteleuropäischen und
muslimischen Menschen. Selbst die Muslimischen Frauen mit Kopftuch in
schicken Kleidern ihrer Tradition waren fast noch mehr als die anderen
Geschminkt und herausgeputzt.
Dem Abend wurde durch ein plötzlich einsetzendes Gewitter mit Platzregen
der Garaus gemacht und die Straßen leerten sich in einer nie geahnten
Geschwindigkeit, als wäre dort nie etwas los gewesen. Wir fuhren auch
zurück. Ich wollte noch ein Bier im Campingrestaurant trinken. Das
machte aber zu und Bier gab es sowieso nicht, da es ein muslimisch
geführtes Restaurant ist.
Heute, gegen 11.00 Uhr, fuhren wir erneut in die Stadt. Die
Parkplatzsuche gestaltete sich etwas schwieriger, aber wir fanden einen
bewachten Platz für 11 Euro die 5 Stunden direkt am Markt.
Wir deckten uns zunächst mit Obst und Gemüse ein und fanden auch noch
lang gesuchte Wandordner für den Wohnwagen. Alles wurde im Wagen
verstaut und wir begaben uns auf Stadt-Entdeckung. Ich kaufte mein Set
für "bosnischen Kaffee", wir aßen unsere Cevapcici in einem Fladenbrot
für 6 Mark und diesmal waren wir nicht enttäuscht. Sie waren sehr gut.
Um 17 Uhr hatten wir genug und sind zurück zum Campingplatz.
Der Tag war stark bewölkt und frisch, eigentlich richtig für eine
Besichtigung, wenn auch Sonne fehlte. Dennoch wollten wir jetzt nicht
mehr zu den Quellen der Bosna fahren. Es soll ja auch noch Ziele für ein
nächstes Mal geben. |
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Vers 11 heures, nous avons quitté le joli camping de
Jajce en direction de Sarajevo (16o km) en attaquant directement par un
col de 900m d'altitude.
Vers 14 heures l'estomac de Bernard a réclamé sa ration et par bonheur
nous sommes passés au même moment devant un resto avenant, donc nous
fîmes une halte. La salle à manger est en fait une terrasse légèrement
en contrebas du parking et surplombant un joli torrent ce qui nous
assura un climat agréablement pour manger et pour couronné le tout, le
patron parle l'allemand. Nous commandons sans difficulté: Bernard de
l'agneau et moi une truite. Bernard se délecte sans retenu à grand
renfort de "humm" et moi je me concentre pour ne pas avaler trop
d'arrêtes mais la truite est bonne et cela vaut bien quelques efforts.
Après le café nous demandons l'addition et nous sommes surpris: 35 mark
(le mark est la devise du pays) ce qui revient à 17 euros pour deux
repas deux verres de vin deux salades et les cafés.
En poursuivant notre route nous sommes passés devant une zone
industrielle à la sortie d'une ville et nous avons ouverts les yeux pour
ne pas passer à coté d'un éventuel garage possédant des roues. Nous en
avons fait deux sans résultat et dans le troisième: bingo! Enfin
presque, le gentil jeune et mignon vendeur s'est décarcasser et après
plusieurs coup de fil dans des filiales il nous a trouvé une roue. Nous
devons la récupérer à Ljubuski, ville qui par bonheur est sur notre
itinéraire. Nous sommes soulagés! et nous continuons la route le cœur
léger. Les derniers 100 km qui nous séparent de Sarajevo se font à
moitié sur l'autoroute mais sans grande vitesse car ce n'est qu'une
succession de travaux.
A Ildiza, lieu où se trouve notre camping nous
écarquillons de nouveau les yeux pour trouver les foutus panneaux
indicateurs. Bernard a un plan mais il n’est pas d'un grand secours,
alors on emploi le système "D" : On demande à un carrefour par la
fenêtre au conducteur voisin et grosse chance le monsieur fort gentil
nous fait comprendre qu'il va nous y conduire, la belle aubaine!!
Arrivés sur le camping, on se place vite fait bien fait. On détache les
vélos et on part en reconnaissance des alentours car nous avons grand
besoin de mouvements. Bernard savait que dans les environs, il y a les
sources de la Bosna (rivière qui a donné son nom à la Bosnie). Nous
prenons donc, la route qui y mène: Elle est longue de 3 km au moins,
rectiligne et bordée de platanes. Nous la parcourrons en compagnie d'une
foule de piétons de joggeurs et calèches tirées par des chevaux et bien
concentrés pour éviter toute collision. Nous arrivons sur les lieux et
nous sommes fort surpris de voir l'immensité du site. Nous pensions
trouver une petite rigole entre deux ou trois cailloux. Mais pas du
tout. En vérité je ne sais pas du tout d'où toute cette eau peut sortir.
C'est un vrai labyrinthe de bassins et de rigoles entrecoupés de petits
ponts dans un parc boisé de toute beauté. L'endroit est idéal pour la
promenade, frais et reposant.
Après cet interlude, nous revenons au camping, petite collation avec du
melon, du pain et une salade de tomates. Puis, nous décidons d'aller en
voiture jusqu'à Sarajevo (10 km) sur les conseils de nos voisins
hollandais. Nous sommes enchantés par l'ambiance qui règne dans la
ville. C’est un va et vient de gens de toutes sortes et origines. Les gens
flânent très tranquillement, même en voiture, nous constatons que les
habitants restent très zen. Nous avons pu nous garer en plein centre
ville sans trop de difficulté. La soirée est chaude et tout à coup
de grosse gouttes d'eau tombent. Je m'inquiète un peu et Bernard
me dit que ce ne sont que quelques gouttes. Mais très vite la pluie
monte d'un ton et tout le monde cherche à s'abriter. Nous rentrons dans
un café et attendons que l'orage se passe. Après la pluie, nous revenons
enchantés et fourbus au camp en nous promettant d'y revenir le lendemain
pour voir en plein jour.
De jour, nous pouvons mieux voir l'organisation de la ville et ses
monuments. La guerre a laissé des traces et les façades des maisons et
immeubles sont grêlées de tirs. La vieille ville se décompose en deux
parties, une orientale : Bazar, mosquée, café tout petit où l'on prend
place dehors sur de petit banc ou banquette pour déguster le thé et le
café bosniaque. l'autre partie est plus occidentale : Maison à
l'architecture autrichienne, église, et magasin aux mêmes enseignes que
chez nous, mais toujours autant de cafés. C'est assez facile
de se repérer dans la ville. Nous avons pu faire notre marché dès notre
arrivée et porté nos courses dans la voiture garée sur un petit parking
payant et surveillé. Nous avons mangé des cevapcici, ici c'est un
peu le steak-frite et cette fois-ci nous nous sommes régalés. en fin
d'après-midi nous avons regagné nos pénates. ce fut une journée
idéale pour la visite, soleil voilé et température fraîche.
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