An der Grenze zu Kroatien gab es bei Metkovis einen
Stau und wir hatten ungefähr 45 Min Wartezeit. Dann aber ging es durch
Metkovic, wo sich der Gegenverkehr Richtung Mostar staute zum Delta der
Neretva. Dieses kannten wir schon und Helene hatte die Kamera zur Hand
um aus dem fahrenden Auto beim Aufstieg ein paar Aufnahmen zu machen.
Mittags kamen wir durch Ston wo schon unser nächstes Ziel, der
Campingplatz Prapratno ausgeschildert war. Zunächst ging alles gut, dann
aber, die letzten 200 m zum Platz, das Chaos. Autos waren rechts und
links der Straße geparkt, was schon zu Slalomfahrt mit dem Hänger
führte, Dann kam uns nicht ein Wohnmobil und ein SUV mit kleinem Hänger
entgegen. Zentimeter um Zentimeter fuhren nun das Wonmobil und ich
aneinander vorbei wobei der Abstand der Bordwände keine 5 cm war. Der
SUV mit dem kleinen hänger konnte nicht rückwärts setzen und nach
etlichen Anläufen kuppelten wir den Hänger ab und schoben ihn zur Seite.
Nun konnte der auch rückwärts fahren und wir hatten freie Bahn.
Zwei stunden Später kamen auch unsere Bekannten aus dem französischen
Forum, die Distrans an. Sie fanden mit ihrem kleinen Eriba einen
Schattigen platz während unser Fahrzeug nun mal nicht unter Olivenbäume
passt. Nachdem wir aufgebaut hatten, ging es erst mal zum Meer. der
Strand war überfüllt, da es ein öffentlicher Strand ist, was die Menge
der katastrophal geparkten Autos erklärte. Im Wasser war es leer genug
und auf dem Campingplatz herschte eine schöne Brise so dass wir dort im
Schatten verbringen konnten. Von unserem Standplatz sind es keine 50 m
bis ins Wasser.
Abends machten wir essen zusammen, die Distrans hatten aus Bosnien für
5€ das Kilo Rinderkoteletts mitgebracht, vorzügliches zartes Fleisch was
wir mit Freuden aßen. So was bekommt man in Deutschland nicht. Den Abend
verbrachten wir zusammen uns schwelgten in Erinnerungen unserer
bisherigen Etappen.
zum Abschluss waren wir noch am Strand und bewunderte einen wunderbaren
Sternenhimmel-
Am heutigen morgen, 8. August, fuhren wir uns Ston
angucken, eine kleine Festungsstadt, der wir bei unserem letzten
Aufenthalt auf Peljesac vor 6 Jahren viel zu wenig Beachtung geschenkt
hatten, Mittags essen wir Obst und Yoghurt und anschließend geht's mit
den Distrans ans Meer. Ich habe Brille, Schnorchel und Flossen, die
anderen folgen dem Ufer bis zu ruhigen Felsplateaus, wo wir alleine
sind. Nachmittags haben wir uns bei einem Bier an unserem Wohnwagen
getroffen und abends bei den Distrans am Wohnwagen das Essen zusammen
vorbereitet und gegessen.
Erstmals habe ich heute das Fernsehen angemacht und gesehen, was so im
Osten Deutschlands und den Östlichen Anliegern durch Hochwasser los ist.
Wir haben hier blauen Himmel aber in den kommenden drei Wochen kann uns
auch noch das ein oder andere Gewitter überraschen.
Am morgen des 9.August kam Phil um uns zu sagen, dass sie heute
weiterziehen würden, wieder nach Bosnien in die Berge, da Nathalie die
Hitze zur Zeit nicht aushält.
Ich war morgens um 7 Uhr schwimmen das Wasser war, weil nachts Landwind
herrscht, ziemlich kalt. Überhaupt finde ich das Wasser dies Jahr kalt.
Nach dem Frühstück fuhren wir nach Zuljana. Wir hatten dort vor 6 Jahren
einen deutsch sprechenden Weinbauern kennengelernt und wollten bei ihm
Prosek (Aperitiv-Wein) und Rotwein kaufen. Es ist in Zuljana die erste
Straße links und dann bis zur kleinen Kirche auf dem Berg. Was Herrschte
dort das Chaos ....Er erklärte uns, dass er noch zwei Häuser dazu
gekauft habe und nun ein Restaurant bauen werde. Das Problem sei, dass
er keine Handwerker, insbesondere Maurer finden könne, die Naturstein
Mauern könnten. Bosnier durften wegen der fehlenden Papiere nicht
arbeiten. Ich sagte, dass wir in zwei Jahren bei ihm essen wollten, der
Blick von der Terrasse auf die Bucht ist "magnifique".
Mit seiner Frau fuhren wir ins Dorf, wo sie einen kleinen Verkaufsstand
haben und kauften 5l Rotwein und 5 Flaschen Prosek. Dazu bekamen wir
noch 1,5l offenen und eine Flasche Wein. Im Dorf kauften wir eine Melone
und wurden uns im Nachhinein klar, dass wir mal wieder ausgenommen
worden waren, 6 Euro. Mist, wenn man immer umrechnen muss.
Dann ging es zurück, die Distrans verabschieden, wir gaben ihnen 1,5l
offenen Wein mit auf die Reise. Wir haben anschließend zu Mittag
gegessen, die teure Melone und einen Rest Nudeln. Nach einer Siesta
wollen wir ins Meer und etwa gegen 16.00 Uhr nach Dubrovnik, das wir
diesmal am Abend erleben wollen. |
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Nous sommes de nouveau sur la route. Tout va pour le mieux jusqu'à
notre arrivée au poste frontière. Là nous avons eu besoin de trois quart
d'heure pour la passer. Après rien à signaler jusqu'à la descente qui
conduit au camping de Prapratno. En théorie tout devait bien se passer
si certain petit malins n'avait pas garer leur voiture de chaque côté de
la route. Nous sommes déjà engagés dans la dernière descente, juste
après le virage en épingle, quand nous voyons un camping-car pointer
droit sur nous. Nous faisons signe que pour nous une marche arrière est
impossible mais il interprète nos signes comme une invitation à avancer.
En quelques secondes la route est bloquée. L'anglais du camping-car
n'est pas peureux et est persuadé que cela doit passer en serrant bien.
nous serrons tout, les fesses comprises, et ca le fait. Mais c'est pas
fini, le pompon arrive avec un Hongrois en fourgon tractant une petite
remorque. Il veut de suite faire marche arrière pour nous laisser le
passage mais sa petite remorque n'est pas du même avis et nous finissons
par descendre de nos véhicules pour dételer la remorque et la laisser
dans la montée d'une entrée de maison. Le hongrois fait sa marche
arrière jusqu'à ce que nous puissions passer. Durée de l'opération une
demi-heure.
L'installation se passe sans problème. Ce camping n'a
pas d'emplacements fixes et on s'installe en vrac. Peu de temps
après, Phil et Nat arrivent et trouvent une place, bien ombragée, non
loin de nous. Nous allons pratiquement de suite à l'eau. Je m'attendait
à une température plus élevée mais après nos trempages de pieds dans
l'eau glacée des rivières, l'Adria c'est du pipi de chat !
Le soir nous mangeons tous ensembles: les Distrans
offrent 4 belles côtes de bœuf qu'ils ont acheté en Bosnie pour le prix
incroyable de 5 euros le kilo. J'ai, pour ma modeste part, fait cuire
les nouilles et préparé une petite sauce tomate maison (les tomates
sont excellentes ici). Après le repas, nous sommes allés sur la plage (100 m environ) et avons pu admirer un ciel étoilé magnifique (voie
lactée comprise)
Le 8 au matin, nous partons tous les deux pour visiter la ville de
Ston, petite bourgade ceinturée par une muraille qui s'étend de l'entrée
de la ville et suit la colline sur 5 km pour aboutir de l'autre côté sur
son pendant qui s'appelle Mali Ston. L'activité d'autrefois était des
salines et la valeur marchande du sel en a fait une place riche et
convoitée d'où tous ces murs, pour la plupart encore en bon état, qui
protègent l'endroit. Aujourd'hui, les salines sont encore là mais leur
exploitation semble être au ralenti. la ville a vécu sur l'exploitation
de la pierre ( la majeure partie des maisons en témoignent) et de
l'ostréiculture. L'après-midi, nous partons à la plage. Bernard équipé
de son masque et palme pour regarder les fonds sous marins, moi, je suis
les falaises à la recherche d'un endroit tranquille pour admirer la mer.
Sur le sentier, se trouvent, Marie, Antoine et Elsa qui se sont trouvés
une place de roi pour nager et plonger comme de véritables petites
otaries. Je les observe admirative et de haut. je tente ensuite une
trempette mais suis vite de retour sur le plancher des vaches assez
refroidie par la température de l'eau. Le soir, rebelote,
petite dinette avec les gentils bordelais et au lit.
Le matin du 9, Phil
est venu nous dire qu'ils ont décidé de lever le camp et de revenir en
Bosnie où les températures sont plus clémentes pour Nathalie. Ils
veulent quitter la place vers midi. Nous partons seuls à Zuljana (petit
village où nous avions fait halte il y a 5 ans) pour aller chercher du
vin chez un gars du coin qui parlait bien allemand. Il avait à l'époque,
une jolie petite maison à flan de colline ( genre petite cabanon de
vigneron) et le projet d'en faire un discothèque. Nous avons retrouvé
l'endroit et notre gars assis sur le perron de la maison. Il ne nous a
pas de suite reconnu ce qui est normal 5 ans après. Il nous a fait part
de tous ses déboires lors de la rénovation et nous avons constaté de
visu que son chantier n'avait pas beaucoup avancé. Mais, il continu
l'exploitation de la vigne et veut faire de l'ancienne disco un nouveau
resto. Nous descendons avec sa femme à leur petite boutique sur le port
et achetons le vin. Nous ramenons la dame et souhaitons au couple le
meilleur pour leur projet. En repartant, nous achetons un melon à 40 Kn
sur la placette de Zuljana à un brave paysanne qui nous a vu arriver. En
effet, nous avons calculé que ce fameux melon nous a couté 6 euros (
prix en magasin 6 Kn soit un peu moins d'1 euros.) Il nous faudra sortir
la calculette la prochaine fois. Nous sommes de retour, vers midi, juste
à temps pour dire au revoir ( un pincement au cœur) à nos amis.
L'après-midi,
sieste et vers 16 heures nous sommes partis vers Dubrovnik pour une
visite de nuit... |