Die erste Woche,
entlang der Ostküste Korsikas bis in den Süden
Am nächsten Morgen waren wir
schon um 7 Uhr wach und fingen mit Körperhygiene,
Frühstücksvorbereitung, jeder für sich, an. Gefrühstückt wurde dann an
den zusammengestellten Tischen. Nach dem Frühstück wurde
zusammengepackt, die Betten verstaut und gegen 9.00 Uhr waren wir bereit
zur Abfahrt. Dieser Vorgang wiederholte sich in der Folgezeit,
unabgesprochen, quasi automatisch, mit leichten Abweichungen in der
Uhrzeit, und schon daran konnte man die Harmonie in der Gruppe erkennen. Keiner wurde gezwungen, alle waren von sich aus bereit, den Tag so früh zu beginnen. Auch die Sonne spielte mit, wir hatten keinen einzigen Regentag, fast keine Bewölkung und die Temperaturen pendelten sich tags zwischen 22 und 25°C ein. Die Früh- und Abend-Temperaturen lagen, je nach Meereshöhe zwischen 6 und 16°C. Aber nun zur Tour des zweiten Tages, dem
16.05.2011: A propos einkaufen. Jeder kaufte für sich selbst ein, beim Essen wurde teilweise zusammengewürfelt, teilweise ausgetauscht. Auch hier zeigte sich das Zusammengehörigkeitsgefühl der Gruppe. Nach dem Einkauf ging es Richtung Süden ins "desert
des agreathes". Zunächst fuhren wir an den berühmten Strand von "Loto" der von St. Florent auch mit einem Taxiboot zu erreichen ist. Da wir dort aber die Wagen nicht abstellen konnten, begaben wir uns kurze Zeit später schon an den anderen Strand "Saleccia" mit Campingplatz U Paradiso. Nachdem wir unsere Autos auf dem Campingplatz in die Waage gestellt und die Dachzelte geöffnet hatten, gingen wir erst einmal zum Strand. Axel, Petra, Bine und Liki trauten sich schon ins Wasser, das für uns mit ca. 18°C noch zu kalt war. Gegen 18.00 Uhr wurde dann das in St. Florent
gekaufte Fleisch auf den Gasgrill , den ich mitgebracht hatte,
(Holzkohle war verboten) gelegt. Es dauerte etwas länger, da mehr als 4
Stücke nicht auf einmal drauf passten. Aber wir hatten ja Zeit. Salate,
Gemüse, Brot und Käse wurden zusammengeworfen und Jeder bediente sich
bei Jedem. Tagesetappe St. Florent - Plage de Saleccia = 33km |
Lundi 16 mai.
Bonne nuit et réveil avec le soleil. Les eucalyptus parfument l’air, mais pas le temps de musarder, il faut que je passe sous la douche. Ensuite c’est le petit déjeuner, préparé par Bernard, qui m’attend. Après, on remballe et vers 10 heures nous sommes sur la route qui longe la côte. Nous faisons une halte à st Florent pour le ravitaillement. La ville semble attrayante mais nous n’avons pas le temps de nous attarder pour la visiter. Notre but, c’est le désert des Agriates. Nous le voyons depuis la route qui le surplombe, au loin, la mer au bleu profond. Rien à voir avec le désert de sable. Ici c’est même plutôt vert : seuls des pics rocheux, sculptés par les intempéries, émergent du maquis touffus. Nous tournons sur la droite et nous entrons, par une piste, au cœur du désert. Une petite heure sur la piste cahoteuse avant d’arrivée sur un trou d’eau. C’est une autre végétation plus marécageuse un peu surprenante dans cet univers plutôt sec. Puis tout à coup nous surplombons la plage. Le sable y est fin et blanc. Quelques personnes la partage avec les vaches du cru. Séances de photos pour ces naïades incongrues. Nous aimerions faire halte ici, mais pas trop de possibilités pour bivouaquer s’offrent à nous. Nous décidons de rebrousser chemin, et de suivre les panneaux qui indiquent un camping que nous avions déjà croisé en venant. L’endroit n’est pas très loin de la plage et il porte le doux nom de « U paradisio ». Il est ouvert et semble abandonné mais les emplacements sont agréables. Les sanitaires, par contre, souffrent d’un manque d’entretient. Vers 15 heures 30 nous sommes sur la plage et nous la partageons avec les vaches. Les plus téméraires se baignent ( Liki, Petra, Bine et Axel) Bernd et moi nous nous trempons que jusqu’au genou. Nous rejoignons le camp pour prendre un repas en commun. Au menu : les entrecôtes achetées le matin à St Florent . Un vrai régal !! Nous allons assez tôt au lit… |
desert des Agriates
auf dem weg zum Strand von Saleccia / sur le chemin vers la plage de Saleccia
Axel und Petra mit ihrem Auto
Hans-Jürgen und Cornelia in dem Ihren
Loto
Am 17.05.2011
fuhren wir gegen 09.00 Uhr auf dem
selben Weg wieder aus den Agriates heraus (ich empfand das nun schon
weniger aufregend) und zunächst ein Stück kurvenreicher Küstenstraße
dann auf einer Hauptstraße ins Landesinnere und dann wieder auf einer
kleinen departemental ins Gebirge. Von da aus ging es dann auf einen Trail, der so eng war, dass quasi die ganze Zeit die Sträucher bis Fensterhöhe am Wagen entlang schleiften. Das Quietschen und Kratzen am Lack tat zunächst noch weh aber im Laufe der Zeit gewöhnte man sich daran. Immer höher wand sich der Weg auf ausgewaschenen, steinigen, steilen, oft einseitig steil abfallenden Wirtschaftswegen, natürlich ohne Abgrenzungen. Teilweise mussten wir die Felsstufen mit Steinen unterbauen um nicht aufzusetzen. Für Hélène und mich war das schon Abenteuer pur, für die anderen die natürlichste Sache der Welt. Auf 1200m hielten wir Picknick und machten unser erstes Gruppenfoto. Von hier aus hatte man eine herrliche Sicht auf die isola rossa und den Stausee des „Region“. Weiter ging es ins Tal und dann auf departementals und auf der Küstenstraße nach Calvi auf den Campingplatz "Dolce Vita". Am Ende der Etappe lagen 106 km, zwei Trails und einiges an Straße hinter uns. Als ich die baguettes für den
nächsten Morgen bestellte kam ich mit dem Inhaber des Platzrestaurants,
einem netten Franzosen aus Toulouse,
ins Gespräch über Land und Leute und seine Sicht der Corsen. Es war sehr
interessant. Ich holte dann Hélène und wir tranken einen Kaffee. Zurück bei den anderen erzählte ich vom Restaurant
und kurzerhand wurde unser Nudelabend über den Haufen geworfen und wir
reservierten im Restaurant. Tagesetappe Saleccia - Calvi = 103km |
Mardi 17 mai.
Lever avec le soleil. Je pose un dernier regard, assise sur la murette, sur le paysage qui m’entoure. Sur ma gauche, j’aperçois un bout de mer, calme et plate, puis les arbres et le marécage. Devant, les oliviers ; un peu à droite, la cabane de pierre et en fond les collines recouvertes du maquis. Pour finir les lignes des montagnes aux couleurs de l’ardoise qui bouchent l’horizon. Tout ce bel ensemble est baigné de la douce lumière du matin on ajoute un air doux comme une caresse et le beau silence : la journée commence bien ! Nous sommes de plus en plus vite pour le remballage et nous nous retrouvons sur la piste en direction de Calvi. En route, nous faisons un arrêt pique-nique dans la montagne. En fin d’après-midi, nous sommes sur le camping « Dolce Vita ». La plage n’est qu’à quelques mètres de notre emplacement. La vue sur la citadelle et le port de Calvi, où un magnifique « 4 mat » vient de faire escale, nous enchante. La soirée pasta que nous avions prévue de faire se transforme en soirée pizza car Bernard vient de rencontrer le propriétaire du resto (un gentil toulousain) qui nous convainc devant un bon es presso de venir goûter à ces pizzas. Il ne nous reste plus qu’à décider les autres de se joindre à nous. Visiblement, ils n’avaient pas trop envie de cuisiner et accueillent notre proposition avec plaisir. Nous passons une agréable soirée en terrasse à déguster les délicieuses pizzas de notre toulousain. |
Straßenbau
Blick auf den Lac de Codole
erstes Gruppenfoto / premier foto de groupe
Im Restaurant auf dem Campingplatz "Dolce Vita" bei Calvi
Am Morgen des 18.05.2011
wurde aufgrund
der späten Öffnungszeiten des CP-Ladens (wir waren die ersten Kunden der
Saison) später gefrühstückt und als ich losfahren wollte, streikte die
Batterie. Lutz musste zurückgerufen werden und gab mir Starthilfe. Wir
fuhren nach Calvi und hatten dort 3 Stunden Aufenthalt zur
Stadtbesichtigung und zum Einkaufen. (Der Wagen sprang wieder an).
Ich kaufte ein typisch korsisches "berger"-Messer. Die Straße wurde ab da noch ausgesetzter, die Gegend noch
mannigfaltiger, imposanter. Schließlich kamen wir in der Nähe von Marchese auf den Campingplatz "Torraccia",
wieder ein von Timo und Sabine hervorragend ausgesuchter Campingplatz,
klein und gemütlich, nicht teuer und mit ausreichend guten
Sanitäreinrichtungen. Endlich konnte unser Nudelabend stattfinden. Nach
dem Aufstellen der Autos ging es ratzfatz ans Essen machen und innerhalb
kurzer Zeit standen 5 verschiedene Nudelgerichte auf dem Tisch. Jeder
konnte sich bei Jedem bedienen. Als Vorspeise hatte Hélène schon in St.
Florent Melonen (charentaise) vorgesehen. Tagesetappe Calvi - Marchese = 88km |
Mercredi 18 mai. Nous nous levons tôt mais nous prenons le petit dej assez tard faute d’avoir attendu les baguettes commandées la veille à la réception. Lorsque je reviens des toilettes toute la bande est partie. Bernard me dit qu’ils nous attendent à l’entrée. Il est un peu énervé d’être le dernier et pour finir la voiture ne démarre pas. Je pars à pied rejoindre les autres et leurs explique que nous sommes en panne. Lutz vient avec sa voiture pour nous dépanner (la batterie était à plat) Le dépannage est rapide. Vers 10h30 nous sommes à Calvi que nous avons l’intention de visiter. C’est une petite ville qui prétend avoir vu naitre le grand Christophe Colomb. Un monument, le représentant, est érigé sur une place portant son nom. C’est en autre une ville très agréable. Avec son port bien abrité dans une vaste baie. Une belle citadelle, aux pierres couleur ocre, construite sur un promontoire qui s’avance sur la mer. En 2 heures nous avons vu l’essentiel de la cité. Nous regagnons les voitures et nous faisons des provisions dans le super U qui fait face au parking. Nous reprenons la route en suivant la côte. Après chaque courbe, la vue sur la mer nous laisse sans voix tellement c’est beau. Et plus nous avançons plus c’est impressionnant. Les rochers rouges des calanques surplombants les criques nous prouvent que dame nature est sans doute l’architecte le plus fou qui soit. Nous faisons une halte à Porto (toute petite ville où en pleine saison le stationnement est impossible) pour boire un café et faire un petit tour. En partant nous constatons, qu’en pleine ville, un feu est en train de prendre. Des travailleurs ont fait bruler des cartons et le feu s’est propagé dans la végétation sèche du talus. Une voiture de police nous croise et Bernard leur signale le fait. Puis, nous continuons notre route. Je ne perds pas de vue le départ de l’incendie car nous montons au dessus de la ville sur la route très étroite. Après quelques kilomètres je ne vois plus qu’un peu de fumée qui monte. Tout à coup, nous entendons les sirènes des pompiers et deux camions se dirigent plein pot sur la ville, nous faisons de la place et ce n’est pas simple dans si peu d’espace. La route est de plus en plus étroite et nous devons plusieurs fois nous faire tout petit pour laisser passer les bus et camping-cars qui sont de plus en plus nombreux. Je ne voudrais pas être ici en plein été ! Par contre, je sais qu’il faudra revenir et de préférence le soir car les couleurs doivent y être sublimes. Arrêt sur le camping Torraccia après Piana. Cette fois-ci, nous faisons notre « concours de nouilles » (chacun fait sa spécialité et on met tout sur la table) Timo et Bine nous ont concocté une petite entrée bruscheta à se lécher les babines ! Nous allons au lit à la nuit tombée mais les jeunes restent (assez tard) à fumer la chicha et à rigoler. |
Camping "Dolce Vita", warten auf
die baguettes
Calvi
Entlang der Küste von Calvi nach Porto
Am 19.05.2011
hielten wir zunächst in Carghèse an,
weil Liki korsische Messer kaufen wollte. Timo kannte dort einen
coutelier mit reichlich Auswahl an Messern. Im Laden wurden wir
zurückhaltend freundlich, aber fachgerecht beraten und auch Hélène
kaufte dort ein Messer. Der Ladenbesitzer gravierte alle Messer, sogar
mein nicht bei ihm gekauftes, mit den von uns gewünschten Namen ohne
Aufpreis. Weiter ging es dann zur "Tour der 2 Stauseen", schöne, teilweise recht anspruchsvolle Touren, aber auch viel über Verbindungsstraßen, teilweise kleine départementals, weit in den Süden Korsikas bis Propriano. Auf dem Weg dorthin fuhren wir zum ersten der zwei geplanten Stauseen, dem Lac de Tolla, vorher aber noch ein "kleiner“ Abstecher durch Walnussplantagen auf einen Berg oberhalb des Stausees mit (normalerweise) super Aussicht, die aber genau zu dieser Zeit durch Wolken getrübt war. Da es schon spät war, beschloss Timo, die Piste zum zweiten
Stausee nicht mehr anzufahren. Wir fuhren auf einen "touristischen"
Campingplatz mit vielen "Wohncontainern" fanden dort aber mit unseren Allradlern gute Zeltplätze ohne den "Containerbewohnern" zu sehr auf die
Pelle zu rücken. Tagesetappe Marchese - Propriano = 187km Am 20.05.2011 fuhren wir zunächst zum Einkaufen in einen "Casino" denn das Ziel des Tages sollte ein einsamer Strand sein, wo wir einen ganzen Tag ausruhen und uns für die zweite Woche mental stärken.
Alle kauften an diesem Tage Fischgerichte, da Timo
und Lutz angeln wollten (keiner glaubte so richtig an den Erfolg dieser
Aktion.) Tagesetappe Propriano - Strand von Tradicettu = 76km |
Jeudi 19 mai
Vendredi 20 mai
|
Vorbereitung zum "Entenbeinessen" auf dem Campingplatz bei Propriano
Am nächsten Morgen: Einkauf im Casino
Hinunter zum Stausee
hier irgendwo versteckt lag unser weg
Stausee von Ortolo
Kulturstätten aus der Bronzezeit
hinunter zum Meer
"unser Privatstrand"
Samedi 21 mai
Depuis notre arrivée le soleil est toujours là. Tant et si bien que je m’y suis
habituée et trouve tout naturel qu’il brille comme cela tous les matins. Je
pense que je vais me rendre compte de ma veine quand je serai de retour en
Allemagne ! Outre le soleil, nous avons aussi le bruit de la mer et le chien « Ribellu »
qui nous attend au pied de la tente. C’est un gentil toutou, genre labrador,
relativement âgé et qui nous tient compagnie depuis hier soir. J’ai lu son nom
sur le collier qu’il porte ; il y a aussi un numéro de téléphone sur sa plaque.
Je ne pense pas qu’il soit abandonné vu sa corpulence.
Après le petit déjeuné, je pars sur la plage où je rencontre un couple avec un
chien et j’aperçois le Ribellu qui se pointe. J’engage la conversation avec la
dame, qui visiblement connait la bête. Elle m’explique qu’il appartient à un
pêcheur qui habite une maison, un peu plus haut et qu’il a l’habitude de rester
sur la plage en attendant le retour de son maitre parti à la pêche. Je reviens
au camp pour prendre mes chaussures et l’appareil photo car j’ai envie de faire
une excursion le long de cette belle plage.
La végétation de se bord de mer et particulièrement riche. Des espèces dont
j’ignore les noms se mélangent parmi les rochers telle une composition digne
d’un grand paysagiste. Je fais quelques photos, je suis sous le charme. Je
pousse plus loin en passant par des taillis de plus en plus haut et denses. Les
arbustes sont pratiquement à 1m50 c'est-à-dire ma hauteur environ. Je décide de
ne pas poursuivre plus loin par ces tous petits sentiers où l’on distingue à
peine le sol. Je veux tout de même pousser jusqu’à la prochaine anse en passant
par les rochers qui ont remplacé la plage à cet endroit. C’est assez sportif
par moment mais, mes quelques randonnées en montagne faites lors de précédentes
vacances me facilitent la tâche. J’arrive au bout de l’anse et découvre l’autre
plage au sable d’un blanc éclatant. Je fais des photos et je rebrousse chemin.
Je suis partie depuis une petite heure et je ne veux pas que les autres
s’inquiètent de mon absence. Sur le chemin du retour je fais une rencontre
surprenante qui me fait monter le pouls. En effet, un serpent git, immobile, sur
les galets. Sa tête touche presque l’eau. Son long corps long se termine par une
queue bien effilée. Une couleuvre, je pense. Je la photographie sur toutes les
coutures et je suis surprise par son immobilité et me demande si elle n’est pas
morte car le bruit que j’ai fait à son approche ne l’a pas faite fuir. Puis sa
tête que je vois bien car je lui fais face, maintenant, se trouve à quelques
centimètres de l’eau. Je réfléchis que si elle était morte sa tête serait, comme
tout le reste de son corps, bien à plat. Je la zoome et je vois ses petits yeux
qui, je crois, me fixent. Un petit frisson me courre le long de la colonne et je
décide de partir sans bruit la laissant, toute seule, à profiter sans doute du
chaud soleil printanier.
Vers 13 h, nous grillons et nous nous regroupons sous l’auvent de Timo car le
soleil tape dur. Ribellu est couché à la place la plus fraiche c'est-à-dire
pratiquement sous la voiture. Il est très bien élevé et ne mendie pas, de toute
façon il sait qu’il aura une petite part du festin.
Ensuite, pur farniente jusqu’au soir.
"unser" treuer Begleiter am Strand : Ribelou
Er wich uns die zwei Tage nicht von der Seite und passte
auf, dass die "Herde" zusammenbleib
Hélène machte am Morgen einen Sparziergang am Strand und
brachte viele Fotos mit. Hier eine Auswahl: