Bootsfahrt um die Inselgruppe der Kornaten

Morgens, schon vor dem Frühstück, gegen 07.30 Uhr, fuhren wir schon los. Marina Skocic winkte uns zum Abschied. Ob der Frühe des Tages waren noch nicht viele Urlauber auf den Straßen und die Fahrt nach Murter verlief zügig. Die 60 km bewältigten wir in einer Stunde und waren um 8.30 Uhr auf dem Parkplatz (die Parkplätze sind groß genug für Wohnmobile und Wohnwagen und man kann sicherlich schon am Abend vorher dort eintreffen um sich morgens einzuschiffen)  am Hafen. Während meine Familie frühstückte, holte ich die Karten. 200 Kuna p.P., für Kinder bis 15 die Hälfte, eine Tagesfahrt auf einem Motorboot, ein Mittagessen in einem Dorf auf den Kornaten und ein Aufenthalt zum Baden an einem Sandstrand war das Angebot.
Nun allerdings war Eile angesagt, da wir um 8.45 Uhr schon am Treffpunkt sein mussten. Ich frühstückte also aus der Hand. Schnell die Sachen gepackt, Auto und Wohnwagen verschlossen und zum Treffpunkt gehastet. 
Bei dem Boot hatten wir Glück, ein fast 100 Jahre altes, zum Motorboot umgebautes Segelschiff, mit nur 23 Passagieren. Der Kapitän fragte sofort beim Einsteigen nach Essenswünschen (Fisch oder Fleisch) und dann gings auch schon los. Eine ganze Armada von Ausflugsbooten legte gleichzeitig ab. 
Während der Fahrt taute man auf und kam mit einigen der anderen Passagieren ins Gespräch, Franzosen, Italiener, Kroaten und Deutsche. Der Skipper war offen, freundlich und kam immer wieder zu den Passagieren, um in Englisch, Italienisch und Kroatisch zu erklären. Die Kinder unterhielt er mit Knotentricks

Mittags legten wir in einem kleinen Fischerdorf auf den Kornaten an und gingen in das Gasthaus am Steg. Die Tische waren gedeckt und wir bekamen sofort unser vorbereitetes Essen serviert. Das Essen war einfach, aber schmackhaft. Ich ärgerte mich, das ich am morgen Fleisch bestellt hatte. Der gegrillte Fisch roch soooo gut. Rotwein gab es dazu.

Nach einer Stunde ging die Fahrt weiter und wiederum eine Stunde später legten wir in einer Bucht an. Wir mussten zu Fuß über einen kleinen Hügel und kamen auf der anderen Seite in die Bucht. Hier stimmte allerdings die Beschreibung nicht: Der Strand war keinesfalls sandig sondern grober Kies und ich bereute, keine Badeschuhe mitgenommen zu haben. 
Getrübt wurde die Badefreude auch durch eine Vielzahl kleiner Quallen und Hélène bat mich, doch mal den Test zu machen, ob die nesseln (;-).
Diesen Test brauchte ich dann nicht mehr zu machen, eine Touristin rief auf einmal : "Au au au, das brennt", und wir waren alle gewarnt. Das Baden machte dann natürlich viel weniger Spaß.
Nach wiederum einer Stunde setzten wir die Fahrt fort und kamen gegen 18.00 Uhr wieder in Murter an.

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Excursion en bateau autour des îles des Cornati

Nous sommes partis le matin de bonne heure pour le port de Murter pour une excursion dans les Iles Kornati (encore un parc national composé d’une multitude de petites îles pour la plupart inhabitées) Le départ était pour 9 heures. Il a fallu aborder, sur ce joli bateau de pêche en bois, en passant par les ponts des autres bateaux, amarrés les uns à côté des autres. Le propriétaire nous a quand même dit que,  à peine une semaine plus tôt, il avait en moyenne 96 personnes à bord. Nous étions ce jour là que 23. Il faut dire que nous avons eu un temps superbe pour faire du bateau : ciel bleu intense, mer calme. Nous avons donc vu s´éloigner la côte de la presqu’île de Murter tout doucement. A gauche et à droite on distinge d’autres îles et devant s’approche le long chapellé des Kornati qui forme le dernier rempart devant la pleine mer  et au loin l’Italie. 
Plus nous approchons du but, plus nous distinguons la végétation ou du moins ce qu’il en reste. Les Kornati sont pour ainsi dire inhabitées. Le capitaine, à plusieurs reprises, a quitté la barre pour nous donner des explications, en anglais et en italiens. Je n’ai pas tout compris, mais Bernard m’a traduit. En fait, ces îles devaient être autrefois un vrai petit Paradis, rocailleux certes, mais bien boisé de pins maritimes et autres essences qui poussent sous ce climat. Malheureusement pour elle,  en l’an 600 un feu gigantesque qui dura plus de 6 semaines consumma le beau paysage verdoyant. Et, après ce désastre, les habitants aurait fini de la désertifier en déracinant le reste des arbres , sans doute pour se faire du bois de chauffage ? Toujours est-il que rien, ou presque, n’a repoussé depuis. Pour nous, visiteur du  2 ème millénaire, nous avons du mal à nous imaginer, en voyant ses îles caillouteuse et sèches qu’elles devaient être vertes et prospères quelques siécles plus tôt. 
Seul, par endroit, surgit un îlot de verdure qui entourent quelques bâtisses. Le bateau se faufile entre les îles en rasant au plus prés leur côte. Nous longons, un moment le côté de la barrière et j’ai maintenant à ma gauche la pleine mer d’un bleu profond et à ma droite les falaises grises. Nous passons entre deux îles et la couleur de l’eau change, elle hésite entre le vert et le bleu.
Tout doucement nous abordons dans un tout petit port et nous débarquons tous pour atterrir presque directement sur la terrasse du resto. Nous étions attendu, et, sous la tonnelle les tables étaient dressées. Chacun, se choisit une place. Nous avons mangé à côté d’une famille de francais du Jura. Le repas était simple, plat unique de poisson ou de viande grillés. Un pichet de vin, une carafe d’eau et du pain. Nous remontons à bord. Notre, prochaine étape est une plage de l’autre côté de l’île face à la pleine mer. Bernard nous assure que nous allons avoir une plage de sable, je suis un peu surprise, mais j’y crois. Nous redébarquons et nous marchons le long d’un chemin caillouteux jusqu’à la plage. Quelques 300 métres et la plage nous tend ses bras. Mais désillusion, pas de sable à l’horizon. Pas un coin où se mettre à l’ombre. Je n’ai pas voulu faire la fine bouche, devant tout le monde, mais j’ai pensé que nous n’allions pas nous éterniser ici. Nous avions de toute facon l’ordre  de regagner le bord à trois heures. Il nous restait à peine une heure et demi à patienter (pour ma part). Adeline a lancé ironiquement à Bernard qu’elle trouvait le sable un peu gros. Nous voilà, sans plus attendre, tous à l’eau qui elle était, comme toujours, limpide comme le cristal. Nous avons constaté que la plage était bien de sable, comme annoncé, mais pour cela il fallait rentrer dans l’eau et passer une petite barrière de pierres rugueuses. 
Là, vilaine surprise, nous n’étions pas les seuls a aimé le sable. Les petites méduses à la couleur de feu étaient elle aussi de la partie. Alors moi, j’ai pas mis longtemps pour sortir!! Adeline m’a suivie. Enfin, sur tout le nombre, seule une jeune allemande s’est faite toucher par une des ces antipathiques bestioles. Elle nous a dit, après un moment de frayeur où elle a poussé un  cri, que la douleur équivalait à une brulure faite par des orties. Désagréable, mais supportable. Sur ses émotions, la récré était terminé et nous avons tous regagné le bord. La route retour ressemblant à celle de l’aller si ce n’est que la lumière commençait à s’éteindre et donnait d’autres couleurs aux rochers et à la mer. Vers 19.00 h, une heure plus tard que prévu, nous sommes arrivés.

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das Boot und der Skipper

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meine Galleonsfigur

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auf dem Oberdeck

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die Badebucht

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das Restaurant

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Rückkehr nach Murter
 

Zurück am Wohnwagen setzten wir unseren Weg (ca 60 km) zu unserem letzten Etappenziel in Kroatien fort: Zadar.
Ich war dort in der Nähe, in Bibinje vor 25 Jahren in einer Pension gewesen und wusste, dass die Familie einen Olivenhain direkt am Meer hatte, auf dem man auch campen konnte. Ob die mich wohl wieder erkennen würden? Ob es den Olivenhain noch gab?